La raison
Pourquoi Edirne est un «lieu de la paix»
La ville d’Edirne, qui a été reconstruite selon la conception de l’empereur romain Hadrien (Publius Aelius Traianus Hadrianus) et était donc connue depuis longtemps sous le nom d’Adrianápolis. En 586, les Turcs Avar assiègent cet endroit, sans avoir réussi à le conquérir. Les Turcs bulgares ont réussi à conquérir la ville en 914. Cette ville, qui a ensuite déménagé à nouveau à Byzance, a été encerclée pour la deuxième fois par les Turcs de Pecheneg en 1050 et 1078. Edirne a finalement été conquise par le sultan Murat Ier en 1361 et est devenue la ville – le trône de l’Empire ottoman et reste la capitale (Payitaht) pendant 92 ans jusqu’à la conquête d’Istanbul en 1453.
Quand on pense aux traités de paix d’Edirne, il va falloir se replier sur la guerre de Sırpsındığı en 1364 au cours de laquelle, à l’instigation du pape Urbain V, une armée de croisés hongrois, serbes, bosniaques et valaques se forme pour reprendre Adrianópolis. Après cette guerre, Edirne est devenue la capitale des Ottomans.
En revanche, on voit le traité d’Edirne qui a été signé le 14 septembre 1829 à Edirne entre les Ottomans et les Russes après la guerre russo-turque de 1828-1829. Après ce traité, l’indépendance de la Grèce a été acceptée.
Selon l’armistice de Mondros, signé en 1918, le district de Karaağaç, intégré au territoire grec, a été donné à la Turquie comme «compensation de guerre» avec la signature du traité de Lozan en 1923. Le «monument de Lozan» à Edirne-Karaağaç commémore ce traité comme symbole de paix, d’unité et de démocratie.